Le SC Braga U19 d’Artur Jorge
Analyse tactique du jeu séduisant proposé par les U19 du Sporting Clube de Braga emmenés par une de ses légendes, Artur Jorge (joueur du SC Braga entre 1992 et 2004), lors de cette saison 2019–2020.
26, c’est le nombre de matchs sans défaite cette saison de la section U19 du Sporting Clube de Braga dans le championnat national portugais Juniores A. Mais 26, c’est aussi le nombre de matchs que l’équipe entraînée par Artur Jorge a disputé cette saison entre la première et la deuxième phase. Une équipe invaincue donc, composée majoritairement de joueurs de la génération 2001 et 2002, les 2 premières générations à avoir notamment connu le centre de formation inauguré en 2017 à partir de l’échelon U17. 50 points en 22 matchs lors de la première phase (14 victoires, 8 nuls, 0 défaite), 54 buts marqués (meilleure attaque de la zone Nord), 14 buts encaissés (meilleure défense de la zone Nord) et des attentes qui étaient grandes lorsque commença la deuxième phase réunissant les 4 meilleures équipes du Nord et du Sud du Portugal afin de désigner le champion national junior 2019–2020. 4 journées, 2 victoires, 2 matchs nuls et l’arrêt brutal des compétitions suite à la crise sanitaire mondiale que nous avons vécu cette année et qui a contraint la fédération portugaise de football à annuler tous les championnats nationaux de jeune. Mais ce qu’on retiendra essentiellement en plus de tous ces records, c’est la corrélation avec l’enivrante proposition de jeu faite par cette équipe composée de grands talents et entraînée par Artur Jorge qui m’a emmené à réaliser cette analyse.
Une équipe qui se définie globalement par sa verticalité dans tous les moments offensifs. En effet, on observera une grande variabilité d’interactions systématiques en phase de construction comme en phase transition offensive. Une équipe offensive avec la participation de 2 attaquants et de 2 milieux offensifs ainsi que des latéraux, équilibrée par un double pivot Vasco Moreira/Nuno Edgar extrêmement complémentaire et une défense centrale qui a tout au long de la saison, extrêmement bien géré la profondeur. Artur Jorge a en effet revu cette saison son modèle de jeu afin de mettre aussi dans les meilleures conditions son attaquant phare Eduardo Ribeiro ainsi que certains U19 première année de la génération 2002 arrivés cette saison et notamment le milieu de terrain créatif Bernardo Couto. Une proposition tactique riche pour un niveau U19 déjà très demandeur en termes de compréhension des espaces et du jeu auquel on observera certains principes transversaux à la majorité des échelons de la formation du Sporting Clube de Braga (construction à 3 en organisation offensive par exemple) mais aussi forcément des comportements spécifiques en fonction des joueurs et de leurs caractéristiques (exemple du décrochage sur la largeur d’Eduardo Ribeiro pour repiquer dans l’axe).
I- Organisation Structurelle avec et sans ballon
Sans ballon et nous le verrons plus précisément dans la partie organisation défensive, l’équipe se présente schématiquement dans un 4x4x2 classique. 2 lignes de 4 très compactes et un bloc plutôt médian.
Avec ballon et en phase de construction, l’équipe s’organise majoritairement en une espèce de 3-3-2-2 ou 3-1-4-2 : on note surtout que le milieu central droit (MCD) décroche au niveau de la ligne défensive et devient défenseur central droit. L’autre milieu central (MCG) devient la seule sentinelle derrière la première ligne de pression adverse. Les milieux offensifs qui étaient sur la largeur défensivement se réaxe fortement pour se positionner entre les lignes et dans les ½ espaces.
II- Organisation Offensive
- En 1e phase de construction, l’équipe s’organise la plupart du temps avec le gardien entre les défenseurs centraux et le double pivot derrière la première ligne de pression. Un des latéraux (généralement celui côté ballon) propose une solution sur la largeur et celui à l’opposé est déjà projeté.
- En 1e phase de construction sous pression, l’utilisation du jeu long depuis le gardien ou les défenseurs centraux pour trouver un joueur sur la largeur qui peut être le latéral projeté, un milieu offensif ou un attaquant est prôné. On observe déjà cette complémentarité entre l’attaquant et son milieu offensif (qu’on évoquera constamment durant cette analyse) par des déviations de l’un ou de l’autre vers la profondeur ou en appui pour conserver, surpasser le pressing adverse et se projeter ensuite avec au minimum les 4 joueurs offensifs (les 2 milieux offensifs et les 2 attaquants) et parfois un latéral (généralement celui à l’opposé du départ de la construction).
- En 1e phase de construction, même sous pression, dès qu’il y a une supériorité à la relance, l’équipe cherchera à ressortir proprement en s’appuyant sur le concept de 3e homme ainsi que sur les déplacements du double pivot derrière la première ligne de pression, des latéraux pour offrir une solution sur la largeur et parfois aussi des décrochages dans le ½ espace des milieux offensifs.
- En 1e phase de construction on observe parfois ce comportement du décrochage du milieu central droit dans la défense centrale au poste de central extérieur droit afin de créer une défense à 3. Comportement qu’on observe surtout en 2e phase de construction.
- En 2e phase de construction, l’équipe s’organise en 3x3x2x2 ou 3x1x4x2 : comme déjà évoqué, le milieu central droit (Nuno Edgar notamment) se positionne tel un 3e défenseur central (central extérieur droit habituellement), laissant l’autre comme seule sentinelle avec le soutien des milieux offensifs qui se positionnent très à l’intérieur (couloir central et ½ espaces).
- En 2e phase de construction, on observe ainsi beaucoup de phases de construction qui commencent par le côté droit. Nuno Edgar a cette qualité de passe et n’hésite absolument pas à porter le ballon pour se rapprocher de ses partenaires. Il a toujours des solutions en appui plus ou moins à l’intérieur du jeu (milieu offensif côté ballon dans le ½ espace et milieu offensif côté opposé qui se réaxe fortement dans le couloir central), en profondeur (attaquant côté ballon qui propose généralement entre le central et le latéral adverse) et sur la largeur (latéral côté ballon). Le but est d’attirer sur ce côté, combiner, pour trouver ensuite l’espace créé à l’opposé pour le latéral opposé qui est généralement très haut dans son couloir.
- En 2e phase de construction, on observe aussi un autre comportement plus automatique et robotique qui dépend du positionnement du latéral côté ballon à partir du central extérieur. Si le latéral est positionné plus haut et joue parfois un rôle d’ailier, le but est de le servir dans la profondeur extérieure pour contourner le bloc adverse et centrer immédiatement. Quand cela est maîtrisé, cela offre une solution qui économise de l’énergie mentale car il s’agit d’une dynamique très automatique.
- En 2e phase de construction, dans cette optique de contourner le bloc adverse, on observe aussi le déplacement de l’attaquant côté ballon dans la zone du latéral adverse pour décrocher, attirer le latéral et tout de suite réaliser l’appel vers l’extérieur pour exploiter l’espace créé en recevant une passe qui longe la ligne de touche.
En 2e phase de construction, on observe aussi régulièrement la recherche par les centraux de l’espace entre les lignes et des ½ espaces pour trouver les milieux offensifs, qui sont généralement très créatifs, imprévisibles et très forts techniquement (Bernardo Couto, Nuno Cunha, Luis Asue). L’objectif est aussi d’attirer le bloc adverse dans le couloir central pour ainsi libérer l’espace sur la largeur. Dès que le ballon arrive dans le derniers tiers adverse, volonté d’utiliser la profondeur créée sur la largeur ou de trouver les appels des attaquants dans la profondeur et notamment entre le central et le latéral adverse.
- En 3e phase de construction, on observe la volonté d’avoir toujours les 2 attaquants au minimum dans la surface dès que l’action se rapproche du but adverse. Chaque attaquant occupe la zone du premier et second poteau et est parfois soutenu par un des milieux offensifs qui ont cependant plus tendance à rester en retrait, utiliser l’espace créé par les appels des attaquants pour prévenir un second ballon et la transition défensive. Le bloc se regroupe très haut : pas rare de voir le latéral opposé au début de l’action être toujours très haut et le milieu central qui était au départ de l’action dans la défense à 3, repasser milieu de terrain pour couvrir l’espace vital qu’est le couloir central.
II- Transition Offensive
- En transition offensive, le rôle des attaquants est primordial. On observe toujours ces principes généraux qui sont, peu importe que le ballon soit récupéré dans l’axe ou sur la largeur, d’avoir un attaquant qui se propose en appui et l’autre qui est sur une ligne plus haute pour avoir l’attention des défenseurs centraux adverse et essayer même dans cette phase de jeu de trouver la profondeur. Lorsque le ballon est récupéré sur la largeur, on observe un comportement plus spécifique : l’attaquant côté ballon décroche sur la largeur (côté ballon) pour apporter une solution haute sur le terrain avec pour objectif d’aller le plus vite possible vers la surface adverse. L’autre attaquant sera plus axial, sur une ligne plus haute et prêt à exploiter la profondeur. Comportement adapté à l’attaquant Eduardo Ribeiro qui est très fort à partir du côté droit pour repiquer dans l’axe mais à sa promotion en équipe U23, les attaquants Yan Saïd et Felipe Borges ont aussi très bien compris les spécificités de ce comportement en transition offensive. Mais le macro principe reste d’attaquer à la récupération la largeur et l’espace entre le central et le latéral adverse. Un espace pas exclusivement utilisé par les attaquants mais aussi par les milieux offensifs. Comme en 3e phase de construction, projection des 4 joueurs offensifs et parfois du latéral opposé au début de l’action.
III- Organisation Défensive
- En organisation défensive, structurellement, l’équipe est donc organisée dans un classique 4x4x2 : les milieux offensifs redescendent au niveau de la ligne du double pivot pour former 2 lignes de 4 très compactes, laissant très peu d’espace entre elles avec un bloc plutôt médian. Les défenseurs centraux sont des joueurs qui gèrent plutôt bien la profondeur.
- En organisation défensive, le rôle des attaquants reste primordial : ils ont pour objectif d’orienter la relance du défenseur central vers la largeur et d’empêcher toute progression adverse vers le couloir central. L’attaquant à l’opposé décroche dans l’axe pour protéger cet espace et gêner quelconque passe vers le double pivot ou la sentinelle adverse. Dès que le ballon arrive au niveau du latéral adverse, deuxième déclencheur : pression du milieu latéral sur lui, pression du milieu central côté ballon sur le relayeur adverse, pression du latéral sur l’ailier, couverture du milieu central à l’opposé et placement de l’attaquant côté ballon qui avait orienté la relance au préalable pour empêcher une passe en retrait. Comportement observé à n’importe quelle hauteur du bloc. S’il y a possibilité de presser haut, l’équipe pressera de cette même façon en zone.
- En organisation défensive, si l’équipe adverse arrive néanmoins à progresser, le but est de garder les 2 lignes de 4 très compactes mais les 2 attaquants ne participent plus au processus défensif. Il reste haut, pour focaliser l’attention de la défense centrale, avoir un bloc adverse élargi au milieu dans cette optique toujours de transiter offensivement le plus vite possible en cas de récupération.
IV- Transition Défensive
- En transition défensive, on remarque des principes assez généraux : réagir rapidement à la perte, orienter l’équipe adverse vers la largeur pour protéger l’axe du terrain ou quelconque renversement et si pas de récupération haute, regrouper le plus vite possible le bloc et les 2 lignes de 4 pour se réorganiser défensivement.
- En transition défensive, on note principalement le travail du double pivot très fort dans ces phases de jeu. Notamment Nuno Edgar, doté de grandes capacités physique et d’endurance et très fort pour gratter des ballons et harceler le porteur à la perte. L’autre milieu central Vasco Moreira et lui meilleur dans l’interprétation des possibles espaces à combler en cas de transition offensive adverse. Double pivot complémentaire (née le même jour de l’année 2001) aussi grandement responsable de la réussite de cette équipe dans le travail son physique et tactique.
V- Analyse Individuelle
Lukas Hornicek (République Tchèque, Gardien, 13.07.2002)
21 matchs (1813 minutes, 14 buts encaissés, 9 cleen sheets) - Droitier
- Physiquement très impressionnant pour son âge : des qualités athlétiques et d’excentricités plus que visibles tout au long de la saison en plus de ses réflexes et de sa solidité sur sa ligne. Sentiment de forte présence, notamment sur les penaltys.
- Joueur concentré, notamment dans des matchs où il a été peu sollicité mais où il a répondu présent.
- A l’aise dans les airs mais capte rarement le ballon malgré sa très grande envergure. Point d’amélioration.
- Cette saison, il a eu 2 défenseurs centraux, Guilherme et José Pedro, très bons dans le contrôle de la profondeur. Lui a été peu sollicité dans cet aspect donc difficile de le juger sur cette saison.
- Dans le jeu, très précis dans le jeu long et mi long pour trouver l’espace sur la largeur. Dans le jeu court, à l’aise mais peut prendre encore plus de risques, mieux se déplacer pour offrir des solutions en retrait pour déplacer le bloc adverse.
Vasco Moreira (Portugal, Milieu de terrain, 07.05.2001)
25 matchs (2178 minutes, 2 buts) - Droitier
- Joueur endurant capable de répéter les efforts mais contrairement à son partenaire du milieu Nuno Edgar, il est plus dans la perception des espaces à utiliser ou à combler en fonction des phases de jeu.
- Défensivement, anticipe et se place extrêmement bien pour prévenir les transitions défensives et est capable de gérer de grands espaces à lui seul. Capable aussi de réaliser l’intervention qui sera aussi une passe pour réaliser la transition.
- Offensivement, se déplace bien pour proposer des lignes de passe en phase de construction.
- Excellente qualité de passe, notamment de passe longue pour renverser à l’opposé. Oriente très bien le jeu à partir de sa position reculée. Bon dans la conduite de balle et la prise de décisions.
- Point faible : comme Nuno Edgar, le jeu aérien.
Bernardo Couto (Portugal, Milieu de terrain, 16.08.2002)
25 matchs (1858 minutes, 9 buts) - Droitier
- Capable déjà de jouer numéro 10 ou relayeur dans un milieu à 3, il a encore évolué cette saison avec ce positionnement hybride en fonction des moments du match : milieu offensif avec ballon qui rappelle des souvenirs de numéro 10 lorsqu’il était en U17 et milieu latéral sans ballon avec un travail défensif différent des saisons précédentes. Cette saison a été tactiquement très riche et il a parfaitement répondu sachant que ce modèle de jeu et cette idée l’ont aussi mis en valeur.
- Extrêmement fort techniquement (jeu court/jeu long, contrôle orienté, dribble dans les espaces réduits), notamment dans les petits espaces : conserve parfaitement, se défait facilement de situations où de nombreux adversaires sont présents, que ça soit en organisation face à des équipes compactes où en transition pour ressortir les ballons de la densité. Très grande vision du jeu et excellent dans la prise de décision :
- Identifie aussi très bien les espaces pour le dernier tiers adverse. Bonne finition dans la surface et en dehors.
- Manque d’intensité et de vitesse dans ses conduites de balle qu’il compense par une précision formidable dans toutes ses passes (courte s ou longues)
- Grosse amélioration dans la réduction du nombre de pertes de balle par rapport à la saison dernière.
Nuno Cunha (Portugal, Milieu de terrain, 11.01.2001)
22 matchs (1251 minutes, 3 buts) - Gaucher
- Joueur similaire à Bernardo Couto. Lui aussi originaire d’une position 8/10, il a dû s’adapter à ce positionnement hybride de milieu offensif/milieu latéral en fonction des moments du match.
- Très fort techniquement, notamment dans les espaces réduits. Excellente qualité de contrôle, de jeu long/jeu court mais par rapport à Bernardo Couto, très bonne et rapide conduite de balle. Très bon dans la prise de décision et élégant pied gauche.
- Point faible : régularité tout au long du match et finition. Aurait dû marquer et délivrer plus de passes décisives cette saison
Felipe Borges (Suisse/Portugal, Attaquant, 01.01.2001)
21 matchs (1023 minutes, 8 buts) - Droitier
- Joueur qui symbolise la verticalité du jeu de l’équipe. Ultra précieux car extrêmement polyvalent. Au poste où il a le plus impressionné, celui d’attaquant, extrêmement important dans cette recherche de la profondeur, notamment l’utilisation de l’espace entre le central et le latéral adverse. Dans cette position, il a aussi montré des qualités dans la conservation et le jeu dos au but. A montré qu’il avait parfaitement compris les enjeux de ce poste et les demandes tactiques d’Artur Jorge.
- A aussi montré de bonnes choses au poste de milieu droit/piston droit où il a pu montrer son élégante façon de centrer très fort entre la défense et le gardien adverse. Au poste de milieu offensif gauche, a aussi montré des qualités de percussion et de conduite de balle intéressantes pour notamment partir de la gauche vers le couloir central.
- Monstrueux sur coup-franc direct et très précis sur corner et CF indirect.
Luis Asue (Guinée Équatoriale, Milieu offensif/Attaquant, 08.07.2001)
21 matchs (987 minutes, 7 buts) - Gaucher
- Un joueur fascinant par le nombre de choses qu’il sait faire et très bien faire. Certes bien au-dessus physiquement dans les duels et par sa vitesse dans ce championnat mais tout cela allié à une véritable aisance technique pour notamment contrôler dos au but, orienter, dribbler et combiner dans les espaces réduits comme dans les espaces plus importants en transitions.
- Fort dans le jeu aérien (très bon timing) comme dans les combinaisons courtes. A l’aise en tant que milieu offensif comme attaquant. Compréhension forte de toutes les nuances de ces postes.
- Fort devant le but, intelligent dans ses déplacements dans la surface.
- Ne ménage pas ses efforts, important dans les transitions et la récupération à la perte.
- Peut améliorer sa frappe de loin mais sinon très peu de défauts. Il perd très peu de ballon et est bon dans la prise de décisions. Grande révélation.
Yan Saïd (Portugal/Brésil, Attaquant, 08.11.2002)
26 matchs (1890 minutes, 12 buts) - Droitier
- A débuté la saison comme étant l’attaquant plus de référence aux côtés d’un Edu Ribeiro plus porté vers les fameux décrochages sur la gauche pour revenir sur son pied droit. Dans ce rôle, très bon dans le jeu dos au but, la conservation puis l’orientation. Très bonnes notions du temps et de l’espace. Bonne qualité de passe et bonne vision du jeu.
- Après la promotion d’Edu Ribeiro en U23, il a dû encore plus jouer ce rôle d’attaquant qui décroche sur la largeur pour ensuite provoquer balle au pied et faire progresser les transitions offensives. Bonne conduite et super crochet du droit. Démonstration d’un attaquant complet, par sa présence devant la défense et aussi par ses courses en profondeur, pour recevoir une passe ou simplement créer de l’espace.
- Dans la surface, très bon sens du placement, précis aussi bien avec les pieds qu’avec la tête. Peut progresser du pied gauche.
Eduardo Ribeiro (Portugal, Attaquant, 14.01.2001)
16 matchs (1248 minutes, 9 buts) - Droitier
- Sans sa promotion en U23, il aurait été le meilleur joueur tout échelons de la formation confondus. Inarrêtable depuis la droite pour revenir dans l’axe. Grande facilité d’élimination. Rapide dans ses conduites de balle. A l’aise pied droit et pied gauche.
- Bon de la tête, très bon aussi dans son placement dans la surface, rate très peu d’occasion.
- A l’aise aussi dos au but et dans les remises immédiates en une touche pour faire progresser le bloc.
- Difficulté cependant à jouer seul devant (période en U23 et saison dernière). Artur Jorge a aussi modifié son modèle de jeu par rapport à la saison dernière pour le mettre dans de véritables conditions optimales. Plus compliqué quand le contexte change.
- Devait prendre les penaltys cette saison car attaquant de référence.
